Voici la summe des mes jours qui ne sont pas tellement comme on pourrait penser :

      Je vis le jour la premier fois le 08 novembre 1989 à la ville de Mérida, presqu’à 08 :00 heures du matin. Le plus grand de trois frères et le seul garçon de la famille, je fuis le premier fils de María Feria, une femme colombienne qui trois années avant arriva au pays et rapidement est tombé amoureux avec mon père, Elbano Rangel, qui décida me donne son même prénom. Il n’y a pas grand-chose que je peux dire de mes premières années dans ce monde ; mais je peux supposer qu’était en train de passer : J’appris à voir, à écouter, à reconnaître des odeurs et à utiliser mes sens pour percevoir le monde comme l’individu indépendant que je tournerais plus tarde. Ma sœur est née le 12 décembre 1991, deux années après mon arrivée. Je me souviens qu’on est devenu ennemis à partir du moment même qu’on a vu l’autre. La troisième et dernière enfant de ma famille est née trois années plus tarde, le 1 décembre 1994. Elle a été toujours ma sœur préférée ; mais aujourd’hui je ne peux pas dire que je n’aime aucune de ces bâtardes.

     Pendant mon enfance, je vécus en Tovar, un petit village qui se trouve à deux heures de la ville de Mérida. La vie semble d’aller plus lentement là-bas, et les innombrables jours d’été sembleraient de n’avoir pas fin. Pourtant, mon enfance finit avant que j’avais eu le temps de penser ou le temps d’exister non plus  («je pense ; donc, je suis», Decard disait), et une triste soirée d’hiver, je n’étais plus un enfant. Avec l’âge, on acquiert aussi responsabilités. Ah, des études ! Je préférais n’en parler pas. Je ne parlerai pas des temps quand j’étudiai à Tovar, jamais ! Il arrive que l’étape la plus intéressante de ma vie commence quand je suis retourné à la ville qui a vue me naître. J’avais déjà 21 ans.                     

 

       

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